Le Parti québécois (PQ) a annoncé deux nouvelles candidatures mardi: Jean Poirier, ancien porte-parole des syndiqués d'Aveos affrontera Amir Khadir dans Mercier, tandis que l'ex-comédienne Sophie Stanké se présentera contre la députée libérale Marguerite Blais dans Saint-Henri-Sainte-Anne.

M. Poirier croit en ses chances d'être élu aux prochaines élections même s'il se présente contre l'une des têtes d'affiche et seul élu du parti Québec solidaire. «Je suis un souverainiste. Amir Khadir est un souverainiste. Je suis une personne de gauche, je suis pour le socialisme comme M. Khadir. On a des valeurs au PQ, on a la chance de devenir un gouvernement, ce que Amir Khadir ne pourra pas arriver (à faire). Ce que je cherche à faire dans Mercier, c'est l'unité. Présentement, avec M. Khadir, c'est la division (du vote)», a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse.

La chef du Parti québécois a vanté l'arrivée des deux nouvelles recrues qui s'ajoute à son équipe «solide» et «prête à gouverner». «Jean Poirier a beaucoup de courage et de fortes convictions. Il est un homme authentique et très déterminé, excellent communicateur. Il incarne notre volonté d'enrichir tous les Québécois en relançant notre industrie manufacturière», a commenté Pauline Marois.

Mme Marois a également fait l'éloge de la carrière de Sophie Stanké, ancienne comédienne, journaliste et animatrice. Il s'agit de la deuxième journaliste à être recrutée par le PQ en vue des prochaines élections, après Pierre Duchesne qui sera candidat dans Borduas. «Sophie est une femme exceptionnelle aux talents multiples et dont l'implication dans sa communauté est constante. Son parcours académique lui a permis d'aborder des questions économiques, politiques, culturelles et médiatiques. Elle nous arrive avec un riche parcours de vie», a dit Mme Marois.

Mme Stanké a pour sa part déclaré que si Marguerite Blais est une femme de coeur, elle devrait céder sa place en quittant le Parti libéral. Elle a aussi affirmé vouloir travailler pour les jeunes et les moins jeunes de sa circonscription. «Comme bon nombre de personnes, j'ai eu très mal à ma démocratie. Si on reconnaît un bon gouvernement à la façon qu'il défend les intérêts de toutes les couches de la société, on peut dire alors que le gouvernement a échoué», a-t-elle déclaré.

Pauline Marois a d'ailleurs profité de la conférence de presse pour critiquer Jean Charest, qui affirme qu'une élection du PQ mènerait au chaos. «Le chaos c'est lui. C'est lui qui a provoqué la crise que nous vivons. C'est Jean Charest qui a tellement mal géré cette crise qu'elle n'est toujours pas réglée.»