Gilles Duceppe a donné un appui sans équivoque à la chef du Parti québécois, Pauline Marois, samedi, tout en critiquant ceux qui pourraient être tentés par une troisième option quant à la question nationale.

Prenant la parole au cours d'un colloque sur le référendum de 1995, à Montréal, le chef du Bloc Québécois a souhaité faire oublier les déclarations de Jacques Parizeau l'identifiant mercredi comme le meilleur porte-étendard de l'option souverainiste. Il a notamment répété qu'il travaillait main dans la main avec Mme Marois et citait en preuve les nombreuses rencontres qui les réunissent.

Par ailleurs, Gilles Duceppe a qualifié une éventuelle troisième voie, entre souverainisme et fédéralisme, de «cul-de-sac», tout en émettant des doutes quant à la naissance d'une potentielle formation politique menée par François Legault. Selon lui, l'impossibilité de rouvrir la constitution en raison de la fermeture du reste du Canada enlève toute crédibilité à cette option.

Pauline Marois devait s'adresser à son tour aux participants du colloque.