Pierre Paquette annoncera mercredi qu'il se porte candidat au leadership du Bloc québécois.

De source sûre, La Presse Canadienne a appris que le député défait de Joliette dira à ses collègues réunis en caucus à Laval, mercredi, qu'il souhaite succéder à Gilles Duceppe.

M. Paquette refuse de confirmer officiellement cette information. La même source explique que, pour une question de «respect», il préfère d'abord parler à ses collègues.

Mais encore sous le coup de la raclée subie le 2 mai, certains de ces collègues estiment que les choses vont trop vite.

Ainsi, le député défait d'Abitibi-Témiscamingue, Marc Lemay, invite sa formation à «se calmer». Il n'y a pas d'urgence, d'après lui, qui aimerait prendre le temps de «brailler» au moins une semaine avant de penser à la succession de M. Duceppe.

M. Lemay voudrait aussi qu'on réponde d'abord à la question fondamentale: le Bloc doit-il continuer à exister? Pour sa part, il assure qu'il répond oui à cette question.

De son côté, le député défait de Rosemont-La Petite-Patrie, Bernard Bigras, aimerait voir quelle direction son parti va prendre et quels changements il va faire avant de décider s'il continue à militer au sein du Bloc québécois, et ce, peu importe qui est le prochain chef.

Le 2 mai, seulement quatre députés bloquistes ont survécu à la vague néo-démocrate qui a submergé le Québec. Le Bloc n'a plus de statut de parti officiel au Parlement fédéral.