Le traumatisme causé par la pandémie ne doit pas être suivi par des compressions budgétaires, mais, au contraire, par l’injection d’argent pour relancer l’économie, ont plaidé lundi les centrales syndicales.

La FTQ, la CSD, la CSN et la CSQ ont rencontré lundi la ministre fédérale des Finances, Chrystia Freeland, dans le cadre de ses consultations pour préparer son budget.

« On ne veut pas d’austérité budgétaire. On veut que les deux gouvernements mettent les sommes nécessaires à une vraie relance économique. Ça va prendre des sous. Les taux d’intérêt sont bas ; pas besoin de se précipiter pour atteindre l’équilibre budgétaire », a lancé le président de la FTQ, Daniel Boyer, en entrevue après la rencontre avec la ministre.

Si les quatre centrales revendiquent un solide coup de pouce à la relance économique, elles ne veulent pas n’importe quelle relance économique.

« Tant qu’à se relancer, relançons-nous de façon différente d’avant la pandémie. Il faut également privilégier l’achat local, l’économie circulaire, le développement régional, vert et solidaire », a suggéré M. Boyer, en plus de recourir aux secteurs plus traditionnels comme les ressources naturelles.

M. Boyer n’a pu passer sous silence, non plus, l’aide nécessaire à l’industrie aéronautique, au transport aérien, à l’hébergement, au tourisme, à la restauration, à la culture.

Les centrales ont aussi parlé avec la ministre Freeland de la hausse des Transferts en santé et pour les programmes sociaux aux provinces, de même que d’un régime d’assurance médicaments universel et public.