(Ottawa) De nouveaux timbres en l’honneur de trois féministes québécoises qui ont joué un rôle important dans la lutte pour l’égalité et la justice sociale seront dévoilés lundi prochain par Postes Canada.

Il s’agit de Léa Roback, qui a utilisé la syndicalisation pour mettre fin à l’exploitation des travailleuses. Un centre de recherche sur les inégalités sociales de santé de Montréal, le Centre Léa-Roback, a été nommé en son honneur. De plus, une rue du quartier Saint-Henri à Montréal et une rue de l’arrondissement Beauport à Québec, où elle a habité pendant sa jeunesse, portent son nom.

Léa Roback est morte en 2000.

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Léa Roback en 1999

L’organisatrice syndicale Madeleine Parent, qui est décédée en 2012, est notamment saluée pour sa défense des femmes autochtones et pour l’avancement du syndicalisme au Québec. Elle a milité pendant de nombreuses années pour une amélioration des conditions de travail dans l’industrie du textile.

PHOTO MICHEL GRAVEL, ARCHIVES LA PRESSE

Madeleine Parent en 1999

Enfin, Simonne Monet-Chartrand, défenseure des droits de la personne et pacifiste, est notamment honorée pour son implication dans la lutte à des projets nucléaires. Elle a été cofondatrice de la Fédération des femmes du Québec (FFQ) et a été directrice adjointe de la Ligue des droits de l’homme et de la Ligue des droits et libertés.

Mme Monet-Chartrand est morte il y a 30 ans, en 1993.

Des proches des trois femmes assisteront à la cérémonie qui se déroulera en fin d’après-midi à l’édifice des Archives nationales situé sur la rue Viger Est, à Montréal.

Postes Canada signale que les timbres seront officiellement émis le même jour que leur dévoilement.