(New Westminster) Un réserviste de l’armée canadienne a plaidé coupable à deux chefs d’accusation de conduite préjudiciable au bon ordre et à la discipline, en lien avec des vidéos publiées sur les réseaux sociaux où il critiquait la vaccination obligatoire des militaires contre la COVID-19.

À l’ouverture de son procès en cour martiale, mardi, à New Westminster, en Colombie-Britannique, l’adjudant James Topp a indiqué qu’il plaidait volontairement coupable à ces deux chefs d’accusation. La peine maximale prévue pour ce chef est la « destitution ignominieuse du service de Sa Majesté ».

Le réserviste de Vancouver faisait face à six chefs d’accusation en vertu de la Loi sur la défense nationale pour des vidéos publiées en février 2022. Il y critiquait la vaccination obligatoire décrétée par le gouvernement pour le personnel militaire et les employés fédéraux.

Une centaine de militaires ont quitté volontairement l’armée en raison de cette exigence sanitaire, tandis que des centaines d’autres ont vu apparaître de manière permanente une note défavorable dans leurs dossiers.

L’adjudant Topp, qui a été déployé en Bosnie et en Afghanistan, a plaidé non coupable aux accusations de port incorrect d’un uniforme, et la poursuite a déclaré à l’audience mardi que ces accusations seraient abandonnées.

Dans des vidéos, le militaire portait l’uniforme du régiment Princess Patricia’s Canadian Light Infantry, où il avait auparavant servi.