Le jeune homme de 19 ans qui a été arrêté vendredi en raison de son comportement suspect aux abords du cégep Saint-Jean-sur-Richelieu, forçant le confinement de l’établissement, est accusé d’avoir proféré des menaces.

Le suspect Simon-Olivier Frappier, accusé d’avoir proféré des menaces, a comparu au palais de justice de Saint-Jean-sur-Richelieu samedi matin. Le jeune homme de 19 ans restera détenu au Service de police municipal jusqu’à sa prochaine comparution devant le juge, a indiqué l’agente Barbara-Anne Dion.

PHOTO LAURIANNE GERVAIS-COURCHESNE, LE CANADA FRANÇAIS

Le suspect arrêté sur les lieux par la police

Une mineure avait également été interpellée par les policiers sur place, mais les autorités l’ont relâchée après l’avoir interrogée.

Pendant plus de trois heures, des centaines d’élèves ont dû se barricader entre les murs de l’établissement. La police de Saint-Jean-sur-Richelieu avait été avisée de la présence d’un jeune homme au comportement suspect qui portait un gilet d’aspect militaire.

Selon nos informations, le signalement initial indiquait que l’individu se trouvait aux abords du cégep, mais à l’arrivée des policiers, il avait pénétré dans l’établissement, forçant les policiers à confiner l’établissement d’enseignement par mesure de sécurité, afin de mener leurs vérifications.

Une cégépienne qui l’a bien connu, mais qui a requis l’anonymat parce que les évènements de vendredi lui ont fait craindre pour sa sécurité, a affirmé à La Presse vendredi que le jeune homme arrêté par la police donnait parfois dans la provocation « pour faire réagir les gens ».

Il y a longtemps, il a déjà dit à des amis qu’un jour il ferait des tueries, mais tout le monde se disait qu’il niaisait.

Une cégépienne qui a déjà bien connu le suspect.

Elle affirme que plusieurs résidants de Saint-Jean-Sur-Richelieu l’ont déjà vu porter une veste aux allures militaires, sans s’en formaliser outre mesure. « C’était vraiment quelqu’un de particulier, alors on pensait tous que c’était pour le style. On ne va pas juger quelqu’un pour son style », dit-elle.

Un large périmètre de sécurité avait été établi autour de l’établissement. Des proches inquiets attendaient derrière les cordons du périmètre de sécurité et scrutaient leur téléphone dans l’espoir d’obtenir plus d’information. Après trois heures de confinement, les élèves ont commencé à être évacués au compte-gouttes.

Avec Léa Carrier et Vincent Larouche, La Presse

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