(Québec) Bien que le logo de TVA a été retiré de tous les véhicules, au moins sept voitures du réseau appartenant à la filiale de Québecor Média ont été vandalisées dans la nuit de lundi à mardi, a rapporté le Syndicat canadien de la fonction publique, le plus grand syndicat affilié à la FTQ.

Puisqu’il s’agit de plaignant dans un dossier de méfait, le Service de police de la Ville de Québec (SPVQ) n’a pas confirmé que les voitures appartenaient à TVA. Il a indiqué que les policiers ont été appelés à se rendre à un commerce du boulevard Wilfrid-Hamel, vers 5 h 30 mardi, concernant des méfaits commis sur des véhicules.

Les vitres des voitures auraient été fracassées, selon la FTQ. Le SPVQ n’a pas confirmé l’état des voitures outre que du vandalisme a été commis sur les véhicules. Une enquête criminelle portant sur les méfaits est en cours.

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« Depuis le début de la pandémie, la violence verbale et parfois physique que subissent les salariés est ahurissante. Journalistes, caméramans et techniciens qui se retrouvent sur le terrain se plaignent régulièrement de harcèlement. Il faut que ça cesse », a dénoncé dans un communiqué le président provincial du syndicat des employés de TVA, Carl Beaudoin.

Les logos de TVA ont été retirés des voitures au cours de la pandémie, puisqu’elles étaient « des cibles d’un trop grand nombre de menaces ». Les employés du média se déplacent désormais dans des véhicules tout blancs.

Le conseiller syndical et coordonnateur du secteur des communications du SCFP, Steve Bargone, estime que ces agissements ont un impact sur la démocratie. Il indique que les travailleurs associés aux salles de nouvelles craignent pour leur sécurité et soulève que dans « la plupart des pays autocratiques, les médias se taisent par peur ».