Visé par un mandat d’arrêt pour avoir brisé ses conditions de remise en liberté, l’ex-professeur de l’UQAM Benoît St-Onge a finalement été libéré de ces nouvelles accusations vendredi matin, sans même avoir comparu. Il s’agit carrément d’une « erreur sur la personne », s’indigne son avocate MAnnie Laviolette-Boisvert.

« Ce n’était pas mon client », résume MLaviolette-Boisvert, en entrevue avec La Presse. La criminaliste s’explique mal pourquoi M. St-Onge a été accusé par le ministère public, alors que la preuve démontre qu’il ne s’agissait clairement pas de lui.

L’ex-professeur de géographie a été condamné en février dernier à un sursis de peine assortie d’une probation de deux ans. L’homme de 57 ans avait terrorisé les élèves du Pensionnat du Saint-Nom-de-Marie pendant des mois en 2018 et 2019 en se masturbant devant celles-ci dans la rue, alors qu’il circulait à vélo.

C’est seulement jeudi que Benoît St-Onge a appris dans un article de La Presse qu’il était visé depuis une semaine par un mandat d’arrêt pour ne pas avoir respecté ses conditions de remises en liberté en septembre 2020.

Le ministère public lui reprochait dans ce mandat d’arrêt, signé par la juge de paix magistrat Johanne White, de s’être trouvé à proximité du Pensionnat et en compagnie de mineurs, le 28 septembre 2020.

Vendredi matin, un procureur de la Couronne a ainsi retiré les accusations devant la juge Geneviève Graton, lors d’une audience réclamée en urgence, a expliqué MLaviolette-Boisvert.