Le Bureau de la sécurité des transports (BST) conclut que la mort d’une jeune pilote québécoise en septembre 2019 était probablement due à une désorientation spatiale et met en évidence le danger des vols de nuit par mauvais temps.

Les autorités ont déclaré dans un rapport publié mardi que l’avion avait affronté des conditions météorologiques qui avaient obligé la pilote à voler en utilisant uniquement des instruments au lieu d’utiliser des références visuelles.

Le BST croit qu’il est probable que la pilote, qui avait une expérience limitée dans des conditions météorologiques de vol aux instruments, ait perdu le contrôle de l’avion en raison de la désorientation spatiale. Le BST précise que la pilote a affronté deux fois des conditions météorologiques qui lui ont fait perdre la référence visuelle au sol.

Le rapport du BST indique également que les règlements de Transports Canada sur les références visuelles la nuit manquent de clarté.

L’épave de l’avion Cessna 172 a été retrouvée à Racine, au Québec, à environ 130 kilomètres à l’est de Montréal, après avoir décollé de Mirabel, dans les Laurentides. La victime, Hind Barch, 22 ans, est décédée lors de l’impact.

Depuis l’incident, le BST a noté que Cargair, une école de formation au pilotage propriétaire de l’avion, avait révisé sa liste d’aéroports pour les vols de nuit en double et en solo et restreignait les vols de nuit en solo pour ses pilotes licenciés et non licenciés.