La mère de la fillette de sept ans qui est morte à Laval a été libérée lundi sous certaines conditions.

La dame, qui ne peut être nommée en vertu d’un interdit de publication, a été accusée de négligence criminelle ayant causé la mort et de voies de fait vendredi dernier.

Pour recouvrer sa liberté, elle a dû accepter de respecter certaines conditions, notamment de verser 1000 $, de garder la paix et de s’engager à revenir en cour le 12 avril.

Elle doit aussi remettre son passeport au tribunal, ne pas communiquer avec certaines personnes et ne pas se retrouver à certains endroits.

La fillette de sept ans avait été retrouvée inanimée dans une résidence du quartier Chomedey, le 3 janvier dernier. Des manœuvres avaient été pratiquées sur l’enfant, qui était en état d’arrêt cardio-respiratoire, mais son décès avait été constaté au centre hospitalier.

Au moment de l’incident, la police de Laval avait confirmé qu’elle n’écartait pas l’hypothèse que la fillette soit morte après avoir subi des sévices corporels.

Quelques jours après le drame, la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse (CDPDJ) avait annoncé qu’elle déclencherait une enquête « de sa propre initiative » sur le décès.

L’enquête de la CDPDJ – qui ne sera pas publique – vise à déterminer si les droits de cette fillette, qui avait fait l’objet d’un signalement à la Direction de la protection de la jeunesse (DPJ) de Laval, ont été respectés et aussi, afin d’éviter qu’une telle situation ne se reproduise. Elle pourra formuler des recommandations aux autorités dans ce but.