Un Montréalais accusé d'avoir assassiné un citoyen français d'origine camerounaise en juillet 2014 échappe à un procès pour meurtre prémédité. Au terme de son enquête préliminaire mardi, Carl Morin a vu l'accusation réduite à homicide involontaire et outrage au cadavre.

Les mains appuyées sur ses tempes, la tête penchée, l'homme de 30 ans attendait nerveusement la décision de la juge Karine Giguère mardi après-midi au palais de justice de Montréal. Quand la décision est tombée, Carl Morin affichait un large sourire de soulagement. Une ordonnance de non-publication nous interdit de relater les motifs de la décision et les détails de l'affaire. 

Carl Morin subira ainsi un procès pour avoir causé la mort d'Éric Saturnin Emenenguene, le 7 juillet 2014, à Montréal, et pour avoir commis un outrage envers le cadavre de la victime à Repentigny le même jour. La victime, un Français d'origine camerounaise de 32 ans était en visite à Montréal à cette époque.

Deux complices allégués, Francis Perron-Longpré et Pierre Morin, subiront leur enquête préliminaire en février prochain dans une cause séparée. Ils sont accusés de séquestration et de complicité après le fait du meurtre d'Éric Saturnin Emenenguene.

Photo archives La Presse

Éric Saturnin Emenenguene