Le grand patron de la Société de transport de Montréal (STM) a refusé lundi d’identifier les neuf stations de métro qui sont officiellement classées en « mauvais » ou en « très mauvais » état.

Éric Alan Caldwell s’est limité à assurer que le réseau souterrain était sécuritaire, mais qu’il avait besoin d’investissements de milliards de dollars.

« Avec nos budgets d’entretien, à chaque jour entre 1 h et 5 h du matin, nos équipes sillonnent le réseau pour l’entretenir afin qu’il soit sécuritaire », a affirmé M. Caldwell au conseil municipal, alors que l’opposition lui demandait d’identifier ces neuf stations problématiques. Il s’est limité à dire que cette classification de l’état des stations était le fruit d’une « application arithmétique de l’état de dégradation du réseau ».

La STM avait déjà refusé d’identifier ces stations le mois dernier à la demande du Devoir, dans la foulée de l’étude des crédits budgétaires à l’Assemblée nationale du Québec.

« Cette information devrait être publique », a fait valoir l’élue d’opposition Christine Black, qui a questionné M. Caldwell au conseil municipal. « Il y a visiblement un enjeu de transparence à la STM. Elle refuse d’informer ses usagers sur l’état des stations de métro qu’ils fréquentent. »