Valérie Plante a renouvelé sa confiance envers le Service de sécurité incendie de Montréal (SIM), mercredi, après « une journée pas facile » à tenter d’expliquer un « moratoire » sur un aspect de l’application des normes sur les issues de secours.

La mairesse de Montréal a repoussé la demande de l’opposition officielle à l’hôtel de ville, qui exige le déclenchement d’une enquête indépendante sur cet enjeu.

L’état-major du SIM « a toute ma confiance », a dit Mme Plante en conférence de presse. « Je fais pleinement confiance à tous les pompiers et la direction. Nous travaillons avec eux depuis tellement longtemps. Nous avons passé à travers la COVID-19 ensemble, nous avons réussi à trouver des solutions incroyables. »

« Cela dit, a-t-elle continué, avec ce qui s’est passé et à cause de la mort horrible de sept personnes, je veux mettre plus d’énergie et les soutenir pour réviser le processus complet. »

La veille, elle avait annoncé une intervention du contrôleur général de la Ville – le gardien de l’éthique à l’hôtel de ville – pour « accompagner » le SIM dans la révision de ce moratoire.

Le Globe and Mail a dévoilé mardi que le SIM avait déclenché en 2018 un moratoire sur certains aspects des inspections de bâtiments à Montréal. Le moratoire touchait (et touche toujours) les « expertises destinées aux tribunaux », a affirmé la mairesse mercredi. Elle a affirmé que cette situation présentait des « éléments troublants ».

Mardi, le chef de l’opposition Aref Salem s’était dit « inquiet ». « On dirait que la Ville fonctionne seule, qu’il n’y a pas de pilote dans la Ville. »