La tragédie survenue dans une garderie de Sainte-Rose pourrait faire en sorte que des trajets soient au ralenti dans les prochains jours, a prévenu mercredi la Société de transport de Laval (STL), en raison d’un « plus grand nombre d’absences » au sein du personnel.

« Il est possible que certains voyages doivent être annulés en raison d’un plus grand nombre d’absences aujourd’hui. Nous vous remercions à l’avance de votre compréhension en cette journée difficile. Pour le moment, peu de trajets sont affectés, mais nous surveillons la situation de près et vous tiendrons informés au besoin », a expliqué la porte-parole de la société, Estelle Lacroix, par courriel.

Deux jeunes enfants sont morts et six autres ont été blessés, mercredi matin, après qu’un chauffeur d’autobus de la STL a foncé sur une garderie du quartier Sainte-Rose, dès le début de la journée. Outre le fait de collaborer « activement » à l’enquête policière toujours en cours, la STL dit maintenant avoir comme priorité de « prendre soin de ses employés ».

Bon nombre d’intervenants psychosociaux du Programme d’aide aux employés et à leur famille « sont en route pour notre siège social », poursuit Mme Lacroix. « Ce service est disponible également par téléphone, comme tous les jours de l’année, 24 h/24 h, sept jours sur sept, et un rappel en ce sens a été fait à tous nos employés », affirme-t-elle.

« Nous vivons des moments d’une tristesse sans nom », ajoute la porte-parole, en soulignant toutefois que l’organisme ne peut commenter davantage, par respect pour le travail des enquêteurs et policiers. « La grande famille de la STL est ébranlée par cet évènement tragique et nous sommes solidaires de celles et ceux qui sont touchés de près ou de loin par les évènements », insiste-t-elle néanmoins.

Le syndicat des chauffeurs de la société, affilié au Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), est aussi fortement affecté, l’affaire impliquant forcément l’un de ses membres. « Nous sommes réellement bouleversés. Nous collaborerons pleinement avec les autorités pour l’enquête », a assuré mercredi le conseiller syndical du SCFP, Dominic Aubry.