Deux candidats de l’arrondissement de Mercier–Hochelaga-Maisonneuve pour Mouvement Montréal, le parti de Balarama Holness, ont abandonné la course électorale.

Il s’agit de Jean-Philippe Martin, qui convoitait le poste de conseiller de la ville dans le district d’Hochelaga, et de Sylvain Medzalabenleth, candidat au même poste dans le district de Maisonneuve–Longue-Pointe.

Élections Montréal a annoncé les deux retraits en matinée samedi.

Jean-Philippe Martin a indiqué à La Presse qu’il avait décidé de garder ses commentaires jusqu’après le scrutin du 7 novembre.

Dans un courriel envoyé à La Presse, le candidat à la mairie de Montréal Balarama Holness, chef de Mouvement Montréal, a indiqué qu’il souhaitait « bonne chance » aux deux anciens candidats. « J’espère qu’ils vont avoir du succès dans leur prochaine aventure », a-t-il ajouté.

Moins d’acteurs pour Mouvement Montréal

MM. Martin et Medzalabenleth étaient initialement dans la course au sein du parti Ralliement pour Montréal, de Marc-Antoine Desjardins.

Rappelons que Ralliement pour Montréal et Mouvement Montréal avaient fusionné le 30 septembre dernier. Mardi dernier, Marc-Antoine Desjardins a abandonné la course électorale en annonçant qu’il retirait sa candidature au poste de maire dans l’arrondissement d’Outremont. Ralliement pour Montréal et Mouvement Montréal avaient des divergences importantes en ce qui a trait au statut de la langue française et du définancement de la police.

Le 12 octobre, Balarama Holness a réitéré que s’il était élu, il tiendrait un référendum pour que Montréal obtienne le statut de ville bilingue.

Trois autres candidats se sont retirés de Mouvement Montréal depuis le début de la campagne électorale. Il s’agit de Marc-André Bahl (district de Marie-Victorin), de Jean-Pierre Boivin (district de Champlain–L’Île-des-Sœurs) et de Katchik Ebruchumian (district de Robert-Bourassa).

Balarama Holness a subi un autre coup cette semaine lorsque CBC a publié un reportage sur l’organisme à but non lucratif qu’il a fondé, Montréal en action. D’anciens membres ont affirmé publiquement que M. Holness n’avait pas les qualifications pour être à la tête de Montréal. De novembre à décembre 2020, presque tous les membres du conseil d’administration et de l’équipe exécutive de Montréal en action ont démissionné, certains parce qu’ils se sentaient ignorés ou qu’ils avaient l’impression que leur travail était saboté.