Québec annonce le financement de neuf projets pilotes de haltes-garderies dans différents cégeps et universités de la province pour répondre aux besoins des parents aux études.

À Montréal, par exemple, des haltes-garderies seront financées à l’UQAM, à l’Université de Montréal et à l’Université Concordia.

Les étudiants des établissements choisis auront accès à ces haltes-garderies pour une durée limitée, à temps partiel ou à temps plein. Elles seront offertes pendant une ou plusieurs périodes durant l’année, notamment sur une base saisonnière ou par blocs d’heures, selon les besoins des parents. Elles seront aussi disponibles sur appel pour offrir un dépannage aux parents en cas d’urgence.

Le gouvernement du Québec investira 1,9 million au cours des deux prochaines années dans ces projets.

« Je suis très fière de constater que le réseau collégial et universitaire s’engage dans cette voie prometteuse de façon à offrir des milieux plus inclusifs pour les familles des étudiants », a déclaré vendredi Pascale Déry, ministre de l’Enseignement supérieur.

« L’accessibilité à des services de garde adaptés est une priorité pour notre gouvernement », a pour sa part déclaré Suzane Roy, ministre de la Famille.

Ces projets dans des établissements d’études postsecondaires s’inspirent de modèles de haltes-garderies communautaires déjà en place ailleurs. Déjà, à l’Université de Montréal, la Halte-garderie Le Baluchon accueille près d’une trentaine d’enfants par session.

« On se réjouit de l’annonce de ces projets pilotes, a pour sa part déclaré Samy-Jane Tremblay, présidente de l’Union étudiante du Québec. La prochaine étape pour l’Union étudiante du Québec est que ces projets pilotes deviennent permanents et que leur financement soit pérenne. En 2023, chaque personne qui souhaite faire des études universitaires devrait y avoir accès, peu importe si cette personne a des enfants. »