L’UQAM sera « paralysée » à compter du 11 avril, a annoncé le Syndicat des chargés de cours. Le déclenchement de la grève générale illimitée vise plus de reconnaissance et moins de précarité pour ces travailleurs.

« À moins d’un revirement total des positions patronales, l’UQAM sera donc paralysée, d’autant plus que plusieurs associations facultaires étudiantes déclencheront également des journées de grève en appui à nos revendications », a affirmé le Syndicat des professeures et des professeurs enseignants (SPPEUQAM), dans un communiqué. Le 16 mars dernier, le Syndicat avait voté à 90 % en faveur d’un mandat de grève générale illimitée.

Lors des dernières négociations, le 31 mars dernier, les propositions de l’employeur ont été jugées « totalement insatisfaisantes, pour ne pas dire méprisantes » par le Syndicat. « Il y a beaucoup de recul, a déploré Jean Régnier, vice-président à l’information pour le Comité exécutif du SPPEUQAM. On aurait une moins bonne convention collective que ce qu’on a actuellement. »

Parmi les « reculs inacceptables » par rapport à la convention collective actuelle, il est question notamment de l’augmentation de la durée de probation des chargés cours et la réduction de la durée du lien d’emploi, soulève M. Régnier.

Pendant la grève générale illimitée, « aucune tâche relevant de notre travail ne pourra être effectuée […], ce qui inclut le télétravail, la correction et la remise des notes, car cela est illégal en vertu du Code du travail », peut-on lire dans le communiqué.

Les prochaines négociations devraient avoir lieu le 7 avril prochain.