Le décès d’un enseignant de l’école Vanguard, à Montréal, a emmené l’établissement à fermer ses portes pour une journée vendredi.

Le décès de l’enseignant de français, de mathématiques, de sciences et de géographie au premier cycle du secondaire francophone, a été annoncé aux parents par une lettre transmise vendredi matin.

La cause du décès n’a pas été indiquée, mais selon la santé publique du Nord de l’Île de Montréal, la COVID-19 ne serait pas en cause. La direction de l’école a précisé que du soutien psychologique était offert au besoin.

Le ministre de l’Éducation, Jean-François Roberge, a affirmé à La Presse qu’on « nous indique à ce moment-ci que ce ne serait pas la COVID qui a mené à l’hospitalisation » de l’enseignant.

« Il reste que nous avons perdu un membre du réseau scolaire aujourd’hui et j’en suis profondément attristé. J’en profite pour offrir mes plus sincères condoléances à la famille, aux proches, et aux collègues » de l’enseignant, a-t-il affirmé.

L’école Vanguard compte un secteur primaire et un secteur secondaire. Les élèves du secondaire qui sont susceptibles d’avoir eu cet enseignant sont donc rentrés en classe la semaine du 18 janvier.

Cette école privée, qui accueille des enfants présentant des troubles d’apprentissage, figure dans la liste gouvernementale des écoles touchées par la COVID-19. Séléna Champagne, conseillère aux relations médias et aux affaires publiques, a indiqué qu’il y a « seulement trois cas isolés de COVID-19 qui ne sont pas reliés entre eux; et il n’y a pas de professeur parmi ces cas. Il n’y aurait donc pas d’éclosion dans cette école pour le moment selon les informations que nous détenons. »

La cheffe du Parti libéral, Dominique Anglade, et la députée libérale de la circonscription de Saint-Laurent, Marwah Rizqy, ont réagi sur les réseaux sociaux, offrant leurs sympathies aux proches de l’enseignant, de même qu’à ses élèves et ses collègues. « Vraiment une onde de choc pour la grande famille Vanguard tricotée serrée », a relevé Mme Rizqy.