Les négociations s'enveniment dans le transport scolaire, alors que d'autres syndicats de chauffeurs d'autobus d'écoliers viennent de se doter de mandats de grève, à Longueuil, Laval, Sainte-Julie, Vaudreuil-Dorion, Dorval.

Cette fois, ce sont des conducteurs membres du Syndicat des Teamsters, affilié à la FTQ, qui viennent de se doter de tels mandats.

Plus de 8000 enfants qui étudient dans six commissions scolaires de la Montérégie, de Montréal et de l'ouest de l'île pourraient être touchés par une éventuelle grève de ces 120 chauffeurs d'autobus d'écoliers qui desservent plusieurs villes.

Il s'agit de mandats de grève générale illimitée, a précisé Stéphane Lacroix, directeur des communications au Syndicat des teamsters, au cours d'une entrevue avec La Presse canadienne jeudi.

Pour le moment toutefois, aucun de ces syndicats n'a annoncé qu'il exercerait son mandat de grève.

Le principal point en litige est la rémunération. Comme ces chauffeurs d'autobus scolaires ont des horaires brisés et ne travaillent que les matins et les fins d'après-midi, ils ne gagnent qu'entre 20 000 $ et 25 000 $ par année, a déploré M. Lacroix.