En marge de sa première visite d'une école montréalaise depuis son arrivée comme ministre de l'Éducation il y a tout près d'un an, François Blais a finalement accepté que la CSDM soit entendue en commission parlementaire sur le projet 86 concernant la réforme de la gouvernance scolaire.

La commission scolaire English-Montreal, qui avait également été exclue des consultations, pourra également se faire entendre.

Le ministre Blais a proposé à l'opposition qu'en contrepartie, davantage de groupes de parents et de directeurs d'école soient invités. C'est pour « assurer l'équilibre des différents acteurs » qui seront entendus en commission parlementaire, explique-t-on au cabinet du ministre. 

À l'occasion de « consultations particulières élargies », une cinquantaine de groupes seront de passage en commission parlementaire à compter du 28 janvier afin de donner leur point de vue sur le projet de loi 86. Au départ, la CSDM et la commission English-Montreal ne faisaient pas partie de ces groupes. Au cabinet du ministre Blais, on expliquait qu'elles font partie de la Fédération des commissions scolaires du Québec et de son pendant anglophone qui, eux, sont invités. Les partis d'opposition ont tous réclamé que la CSDM et English-Montreal prennent part aux consultations devant la commission parlementaire.

À son arrivée dans une école de Ville-Émard, François Blais a été accueilli par des syndiqués de la Fédération autonome de l'enseignement (FAE), un syndicat de 34 000 membres qui est toujours en négociation avec le gouvernement et qui rejette l'entente intervenue avec le front commun syndical.