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Habituellement, on célèbre les anniversaires avec des cadeaux, des ballons et parfois des confettis. Mais le vendredi 24 février était une bien triste date d’anniversaire, puisqu’elle marquait la première année de guerre en Ukraine. Pas très joyeux… Pourtant, le caricaturiste de La Presse, Serge Chapleau, a réussi à souligner cette journée importante avec humour. On t’explique comment il a fait !

Un an de guerre…

Eh oui, déjà plus de 365 jours se sont écoulés depuis que Vladimir Poutine, le président de la Russie, a ordonné à son armée d’envahir l’Ukraine. Mais comment peut-on réussir à rire d’une telle chose ? Hmm... Mais oui ! Avec un dessert, bien sûr !

Dans la caricature de Chapleau, on peut voir le chef d’État russe recevoir un gâteau de fête en pleine figure. Et vlan dans les dents ! Mais il y a plus à analyser. As-tu remarqué les couleurs du dessert ? Jaune et bleu... Ce n’est pas un hasard : ce sont les couleurs du drapeau ukrainien. Avec ce symbole, Chapleau représente l’Ukraine qui se moque de la Russie ! Au début de la guerre, la plupart des experts prévoyaient que la Russie remporterait la victoire en quelques jours à peine. Son armée puissante et sa préparation laissaient croire que l’Ukraine ne serait pas de taille. Pourtant, un an plus tard, l’Ukraine se tient toujours debout, et plus unie que jamais !

Un classique qui ne se démode pas

Dans son dessin, Chapleau fait aussi référence à l’entartage, une vieille tradition qui consiste à lancer une tarte au visage de quelqu’un pour le ridiculiser. Les gens qui pratiquent l’entartage estiment qu’il s’agit d’un acte de protestation plutôt inoffensif, car aucune blessure physique n’est infligée à la victime. Mais la justice peut le considérer comme une agression et certaines personnes ont déjà été condamnées pour avoir balancé une tarte au visage de quelqu’un.

Le tout premier entartage serait survenu dans le film muet La bataille du siècle, une comédie réalisée par Clyde Bruckman en 1927. Dans une scène, des dizaines de personnes se livrent à une gigantesque bataille de pâtisseries en pleine rue.

Puis, à la fin des années 1960, un acteur belge du nom de Noël Godin aurait popularisé la pratique en entartant lui-même de nombreuses personnalités publiques contre leur gré. Il est devenu si célèbre qu’on l’a surnommé... l’Entarteur !

Au Québec, plusieurs personnalités connues ont déjà été entartées, notamment des premiers ministres, des ministres et des maires.

D’après une caricature de Serge Chapleau, La Presse

L’héroïne iranienne des échecs

PHOTO JON NAZCA, REUTERS

Sarasadat Khademalsharieh, 25 ans, mieux connue sous le nom Sara Khadem

Sara Khadem est la meilleure joueuse d’échecs d’Iran. Beaucoup de gens rêveraient d’être à sa place, mais en raison de la situation dans son pays, elle n’a pas eu la vie facile récemment.

Comme tu le sais, il y a beaucoup de manifestations et de violence en ce moment en Iran. Les femmes et les hommes manifestent contre le gouvernement qui impose des lois vestimentaires. À cause de ses choix, Sara a même dû se réfugier d’urgence dans un autre pays, sans quoi elle aurait été arrêtée en Iran. On te raconte l’histoire de cette courageuse jeune femme !

Panique au Kazakhstan

Le 26 décembre dernier, Sara participait à un prestigieux tournoi d’échecs dans la ville d’Almaty, au Kazakhstan. Elle sait que beaucoup de personnes la regardent attentivement dans son pays d’origine. Et elle choisit de ne pas porter de hijab, le voile qui recouvre les cheveux que le gouvernement iranien a rendu obligatoire pour toutes les femmes du pays. Sur les photos officielles du tournoi, on peut ainsi la voir dans des vêtements plutôt décontractés.

Le choix vestimentaire de Sara est loin de plaire aux autorités iraniennes. Ces dernières lui demandent de s’excuser, ce qu’elle refuse de faire. La joueuse d’échecs apprend alors qu’un mandat d’arrêt a été lancé contre elle et que la police l’arrêtera dès son retour au pays !

Sara décide donc de fuir et d’aller s’installer en Espagne avec son mari et leur bébé, loin de ses parents et amis. Elle dit qu’il s’agit de « la décision la plus difficile » de sa vie.

Pourquoi avoir fait ça, alors ?

La joueuse d’échecs dit avoir fait ce geste pour deux raisons.

Premièrement, elle souhaitait montrer son appui au mouvement de contestation mené par les femmes iraniennes contre le gouvernement. Deuxièmement, elle se sentait hypocrite de porter le voile uniquement pour la caméra.

De l’espoir pour la suite

Selon Sara, toutes les femmes en Iran se sentent « inspirées et encouragées » par le mouvement dans leur pays. De plus en plus de célébrités iraniennes commencent aussi à enlever leur voile en signe de liberté. Par exemple, en octobre, une athlète du nom d’Elnaz Rekabi n’avait porté qu’un bandeau lors des Championnats d’Asie d’escalade à Séoul.

Sara est optimiste pour l’avenir de l’Iran, même si les manifestations se font plus rares. Elle croit qu’un jour, chacun y sera accepté, peu importent son genre ou ses opinions. Mais selon elle, il faudra travailler encore très fort pour y arriver et de nombreux autres sacrifices seront nécessaires.

Dans les derniers jours, les autorités iraniennes ont libéré plusieurs prisonniers dans l’espoir de calmer la population en colère.

D’après un article de Thomas Perroteau, Agence France-Presse

Les années bissextiles

On est déjà en mars ! Mais t’es-tu déjà demandé pourquoi le mois de février n’avait pas toujours le même nombre de jours ? Mélanie t’explique !

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