Si le premier ministre Stephen Harper déclenche un scrutin général, une hypothèse qui pourrait se concrétiser plus tard cette semaine, quatre élections partielles seront annulées, ce qui non seulement laissera aux contribuables une facture de 3,5 millions $, mais affectera aussi bon nombre de bénévoles.

Dans les quatre circonscriptions où des élections partielles sont déjà en marche, certains bénévoles puisent dans leurs économies pour poursuivre leur travail auprès des candidats. Plusieurs d'entre eux pensent qu'ils ne pourront poursuivre leur travail si M. Harper va de l'avant.

Amanda Judd, une étudiante à l'Université Queen, a laissé un emploi d'été à plein temps il y a quelques semaines afin d'occuper le poste de coordonnatrice du vote des jeunes dans la campagne de Mike Nagy, candidat du Parti vert dans la circonscription de Guelph, en Ontario.

Mme Judd a confié qu'elle retournera aux études cette semaine, et que si jamais des élections générales étaient déclenchées, elle puisera dans son prêt étudiant afin de prolonger son implication.

Selon elle, l'élection de son candidat est plus importante qu'un chèque de paie, mais elle a admis être frustrée par le coût d'une élection partielle.