Transats, parasols, pédalos, canoë-kayaks et concerts: Paris a repris lundi pour un mois des airs de vacances, pour la septième édition de l'opération Paris-Plages qui met cette année l'Europe à l'honneur, présidence française de l'Union européenne oblige.

Les centaines de milliers de visiteurs attendus pourront profiter de 3,7 km de voies spécialement aménagées et pavoisées aux couleurs de l'Europe, quatre plages et leurs 2000 tonnes de sable fin, 450 transats, 33 palmiers ou encore 26 hamacs.

La manifestation, dont le succès ne s'est jamais démenti depuis son lancement, a déjà fait des émules dans plusieurs capitales et métropoles européennes: Bruxelles, Berlin, Munich, Rome, Budapest, Amsterdam et bientôt Madrid.

Lundi soir, sur le parvis de l'Hôtel de Ville, l'Ensemble orchestral de Paris accompagné d'un choeur de 120 chanteurs devait jouer la neuvième Symphonie de Beethoven, dont l'Ode à la joie est l'hymne de l'UE.

Autre nouveauté pour ce jour d'inauguration, les Parisiens et touristes étaient invités, à partir de 20 h, à venir pique-niquer sur des nappes géantes au long des trois kilomètres séparant le Pont-Marie et le Pont-Sully.

Jusqu'au 21 août, Paris va retrouver ses plages de sable, ses cabines de bain et parasols sur la rive droite de la Seine, au coeur de Paris.

Mais l'innovation majeure de l'édition 2008 est la poursuite de l'extension à l'est de la capitale, sur le Bassin de la Villette où Paris-plages avait pris ses quartiers d'été pour la première fois l'an passé. Outre le doublement de la plage (350 m2) et de la surface de jeu, les estivants pourront s'adonner aux joies la du pédalo, du canoë-kayak et même de la voile, sur une base nautique, à côté d'une guinguette.

Chaque vendredi et samedi, les estivants pourront vibrer et danser sur le blues et le funk de Keziah Jones, l'électro de Rubin Stiener, le rock de The Shades ou encore les rythmes latino de Raul Paz.

Au total, plus de 40 artistes français et étrangers se partagent l'affiche de ces concerts en plein air.

Le coût de l'opération est estimé à deux millions d'euros que la mairie de Paris a partagé avec des partenaires privés.