Un retard de production temporaire pour le vaccin contre la fièvre jaune a entraîné des pénuries à travers l'Amérique du Nord.

Ce manque de vaccins touche les voyageurs internationaux, et le responsable adjoint des services médicaux de la région de Saskatchewan affirme que seules les personnes se rendant dans des pays où il existe un risque d'attraper cette maladie transmise par des moustiques recevront obligatoirement le remède.

Le responsable en question, le Dr Michael Schwandt, a précisé que la liste des pays à risque est déterminée par le Center for Disease Control, aux États-Unis.

La fièvre jaune, qui tire son nom du jaunissement de la peau et des yeux survenant lorsque le virus s'en prend au foie, sévit dans les régions tropicales d'Amérique Centrale et du Sud, ainsi que dans certains endroits en Afrique et en Asie, mais le niveau de risque varie selon les pays.

Le vaccin est fabriqué en France par Sanofi Pasteur, mais aucun responsable de l'entreprise n'a pu être rejoint pour commenter ce retard de production.

Les services médicaux de la région de la Saskatchewan s'attendent à ce que les stocks de vaccins soient renouvelés d'ici la fin du mois. Entre-temps, les voyageurs ayant prévu des rendez-vous dépassant cette date sont priés de repousser ces derniers, afin de libérer des vaccins pour des gens devant quitter le pays plus tôt.

M. Schwandt estime qu'une pénurie du genre est assez rare.

«Puisque l'Agence de la santé publique du Canada, en ce qui concerne la fièvre jaune, ne sert qu'à certifier les cliniques pouvant distribuer le vaccin, et que Santé Canada ne sert qu'à évaluer la qualité de ce vaccin, nos organismes nationaux ne peuvent rien faire pour éviter une telle situation. Le tout retombe donc pleinement entre les mains du manufacturier», dit-il.