«L'an dernier, les compagnies aériennes ont dépensé 31 millions $ en fais de lobbying... Combien les consommateurs de voyages ont-ils dépensé pour se faire entendre du gouvernement? Rien!».

C'est - en traduction très libre - le laïus d'introduction qui figure sur le site de la Consumer Travel Alliance, l'association américaine des consommateurs de voyages. Parodiant la fourmi de la fable, on pourrait rajouter : «Et bien, payez, maintenant!»

Et c'est ce que font les clients des compagnies aériennes : ils casquent. Malgré la loi québécoise stipulant que les entreprises qui annoncent un produit doivent afficher le véritable prix, les transporteurs continuent à appâter le gogo avec des tarifs qui ne constituent qu'une partie du prix total du billet.

Le reste, déguisé sous forme de «taxes», «frais portuaires», «frais de sécurité» et autres «frais de navigation aérienne», n'est dévoilé que vers la fin du processus d'achat. Mais les compagnies aériennes peuvent se moquer des juridictions provinciales tant qu'elles veulent : elles n'ont de comptes à rendre qu'au Fédéral.

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