Paul McCartney n'a pas volé la vedette à sa styliste de fille encore que... L'ex-Beatles a capté une bonne partie des regards lundi à la Fashion Week, en arrivant à la toute dernière minute au défilé de sa fille Stella, organisé à l'Opéra Garnier à Paris.

Sous le crépitement des flashs, l'ex-Beatles, 72 ans, accompagné de son épouse Nancy Shevell, est venu compléter un premier rang très «people» où avaient pris place l'acteur américain Woody Harrelson («Larry Flint», «Hunger Games»), la vedette du rap Kanye West, l'actrice française Géraldine Nakache ou encore les célèbres soeurs et mannequins britanniques, Cara et Poppy Delevingne.

Une fois le podium libéré de la meute des photographes, Stella McCartney, 43 ans, a présenté une collection automne-hiver hommage à la «liberté» et à la «sensualité».

Aux lignes simples et fluides sont associées des silhouettes aux manches, pantalons ou ourlets ultra-longs.

Les robes noires, aux épaules étroites et à la taille marquée, complètent une ligne aux coupes masculines et près du corps. En laine grise ou loden sombre, elle va du tailleur à la robe, dont la simplicité n'est qu'apparente.

Écologiste de la première heure, végétarienne et avocate de la cause animale, Stella McCartney exclut toujours fourrure et cuir de ses collections.

Mais la fausse fourrure est bien présente dans son dernier opus, sous la forme de manteaux à poil long, noirs ou ivoire, bluffant de réalisme.

En soirée, la femme vue par Stella McCartney est élégante et séduisante. Elle porte une robe sans bretelles, noire et blanche, à la taille bien marquée.

Entrée dans l'arène de la mode en 2001, année où elle lance sa propre maison de couture, la styliste s'est rapidement fait un prénom et son talent a été maintes fois salué par la profession et récompensé de prestigieux prix.

Elle a habillé les plus célèbres top models: Naomi Campbell, Yasmin Le Bon et Kate Moss, entre autres.

- Seventies pour Giambattisa Valli -

Pattes d'éléphant, imprimés graphiques, aplats orange, paillettes acidulées, etc. Selon Giambattista Valli, l'hiver prochain célèbrera les années 70 avec un vestiaire aux accents très féminins, devenus sa signature. Le couturier italien, qui défile à Paris depuis ses débuts, superpose robes et pantalons pour des looks confortables, idéaux pour affronter le froid.

Formé à l'Institut européen du design, Giambattista Valli, qui a fait ses classes notamment chez Ungaro et Fendi, propose aussi des manteaux grizzly, des vestes courtes sur des jupes à mi-cuisses portées avec de hautes bottes lacées.

Dans un esprit japonisant, les fleurs s'invitent brodées ou imprimées sur les pantalons fluides qui cachent totalement les chaussures. À l'heure du cocktail, des combinaisons-pantalons amples en soie, sont resserrées à la cheville.

- Sacai adepte de l'hybridation -

Fidèle aux codes de la maison Sacai, la styliste japonaise Chitose Abe aime mélanger les genres, les coupes et les matières jusqu'à créer des vêtements hybrides.

Elle l'a prouvé une nouvelle fois lundi, avec sa nouvelle collection automne-hiver 2015 présentée au dernier étage du Centre Pompidou.

Les silhouettes sont affûtées, à la fois souples et structurées, modernes ou vintage. Elles croisent allègrement blousons de cuir zippé très «streetwear» et jupes ou robes à volants.

La laine est très présente, en pulls ou en robes, parfois mixée avec d'autres tissus.

La fourrure accompagne elle aussi les looks, où blanc et noir dominent, mais se contente d'entourer le cou, les poignets ou la taille.

Les bottes de cuir noir gainent la jambe jusqu'à la cuisse et sont agrémentées de semelles compensées.