Les nouveaux téléphones intelligents à écran tactile BlackBerry ne font pas l'objet de retours dans une proportion inhabituelle, malgré ce qu'on a laissé entendre, a soutenu un observateur de l'industrie qui a complété ses propres évaluations.

L'analyste de Jefferies telecom Peter Misek, qui suit les activités de BlackBerry depuis plusieurs années, a dit considérer «normal» le nombre de retours des BlackBerry Z10 par les consommateurs dans le cadre d'un lancement d'un nouveau produit.

Précédemment, Detwiler Fenton, une firme d'investissement de Boston, avait publié une note affirmant qu'un nombre très élevé de BlackBerry Z10 étaient retournés dans les magasins.

BlackBerry, auparavant connue sous le nom de Research In Motion, combat ce qu'elle perçoit comme un rapport d'analyste «faux et trompeur».

Le fabricant ontarien de téléphones intelligents a indiqué qu'il demandera aux organismes de réglementation au Canada et aux États-Unis d'enquêter sur les affirmations de Detwiler Fenton, qui nuisent selon l'entreprise à sa réputation et affectent les actionnaires.

Le rapport de M. Misek, dévoilé mardi, ne comporte pas de données précises.Mais l'analyste met en lumière ce qui pourrait être interprété comme une erreur de communication dans la campagne de marketing de BlackBerry.

M. Misek écrit que le seul point commun observé pour ces retours a été la croyance par des acheteurs que le Z10 comporte un clavier physique - ce qui n'est toujours pas le cas.

Le nouveau BlackBerry avec un clavier physique doit arriver dans les magasins au Canada avant la fin du mois.

À la Bourse de Toronto, l'action de BlackBerry a gagné 20 cents, mardi, clôturant à 14,21$.