L'arrivée cet automne de la technologie sans fil LTE dans les grandes villes canadiennes entraînera sans conteste son lot de comparaisons. Par exemple: comment se compare-t-elle aux points d'accès WiFi, autre technologie très urbaine? Très bien. Trop bien, peut-être.

Le LTE, une technologie sans fil dont l'acronyme signifie Long Term Evolution, a mis du temps à se déployer, mais d'ici Noël, les fournisseurs canadiens, dont Rogers, mettront en service les premiers appareils compatibles. Ces appareils seront vraisemblablement axés avant tout sur la transmission de données, et risquent fort de ressembler à des clés internet qu'on branche à un portable par connexion USB.

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Comme les points d'accès WiFi qu'on retrouve dans les divers cafés, restaurants et même dans certains parcs des grandes villes canadiennes, c'est donc une solution ciblant les travailleurs mobiles. Contrairement à une majorité de points d'accès, elle ne sera pas gratuite, cela va sans dire : les prix ne sont pas encore publiés, mais ils risquent de ressembler à ceux des forfaits de transmission de données actuellement disponibles.

Ce qui s'avérera le nerf de la guerre pour le succès de la technologie LTE sera le nombre d'antennes qui lui sera consacré, car plus de gens l'utiliseront, plus sa bande passante sera réduite pour chacun de ses utilisateurs.

Pour le moment, c'est loin d'être un problème: la connexion LTE pas encore officiellement activée au centre-ville de Montréal par Rogers est dix fois plus rapide qu'un point d'accès WiFi typique. En prime, le temps de réponse des serveurs est pratiquement instantané, alors qu'il peut se faire attendre pendant quelques secondes en WiFi.

La saisie d'écran ci-jointe vous donne une idée des débits de téléchargement et de téléversement de l'une et de l'autre, telles qu'essayées en bordure du Quartier des spectacles plus tôt cette semaine.

Pour les télétravailleurs aimant passer leurs après-midis assis dans un café d'un des quartiers branchés de Vancouver, Toronto ou Montréal, le LTE est une option qui pourrait accélérer une partie du boulot, même si son prix n'inclut pas le cappuccino qui, lui, accélérera les méninges des travailleurs autonomes ayant eux-mêmes besoin d'atteindre la vitesse supérieure...