Le premier opérateur de télécommunications mobiles japonais, NTT Docomo, a annoncé mardi le lancement d'un service de vélos en partage, dont la particularité sera d'employer le téléphone cellulaire comme mode de localisation, de réservation, de déverrouillage et de paiement.

NTT Docomo va conduire une première expérimentation de quatre mois à partir de juin prochain avec un partenaire local, Docon, dans la ville de Sapporo, sur l'île septentrionale nippone de Hokkaïdo. Les téléphones portables japonais de NTT Docomo, qui propose d'innombrables services en ligne, sont munis d'un module de géolocalisation par satellite GPS et d'une carte à puce sans contact. L'utilisation de ce type d'appareils multifonctionnels «permettra d'accroître la commodité du service de location de vélos», a justifié NTT Docomo.

De fait, il sera possible de savoir avec son téléphone s'il existe un point de stationnement des vélos dans une zone donnée, le cas échéant d'en réserver un, de libérer la bicyclette avec son téléphone et de régler la location avec ce même appareil par porte-monnaie électronique ou imputation sur la facture mensuelle.

Le téléphone pourra aussi servir de moyen de radionavigation et indiquer en cours de route les emplacements de stationnement dédiés.

La stratégie de NTT Docomo ne se limite pas au vélo. Cet opérateur estime qu'en mettant en place des infrastructures logicielles et matérielles pour les bicyclettes, il sera à même de les étendre ultérieurement à la location de voitures électriques sur un mode voisin.