Contrairement à de nombreux jeux sur la console Wii, Endless Ocean: Blue World offre des images d'une grande beauté qui n'ont rien à voir avec le côté enfantin des personnages habituels de Nintendo.

J'ai passé quelques heures à explorer des fonds marins et à consulter l'encyclopédie des poissons découverts et des nombreux autres qui sont à dénicher dans le mode aventure dans les différentes mers du monde. Les images sont vraiment belles. Les informations sur les poissons et les gros mammifères sont aussi très pertinentes.

L'aventure commence par une initiation simple à la plongée jusqu'à ce que l'on soit embauché comme plongeur dans la compagnie L&L Diving Service, dirigée par un Français, Jean-Éric Louvier, et basée sur Nine Ball Island dans le Pacifique Sud. On rencontre alors Oceana Louvier, la petite-fille du patron, qui enquête sur la chanson mystérieuse Song of Dragons que son père, un éminent explorateur marin, tentait de percer avant son décès.

Le joueur pourra entraîner un dauphin et s'en servir dans des portions de l'aventure. Il fera des achats ou du troc avec une aventurière nommée Nancy Young. Il sera nécessaire pour certains secteurs d'utiliser les équipements de plongée adéquats. Et il y a des outils intéressants, comme le Pulsar qui sert à guérir les poissons malades et à calmer les poissons agressifs comme les requins. Ou encore le multisenseur pour découvrir des objets. Sans oublier l'appareil photo ou le sifflet pour retrouver son copain le dauphin.

Le joueur pourra se promener partout sur la planète, dans l'Arctique ou l'Antarctique, le Pacifique ou l'Atlantique. Si l'histoire est parfois tirée par les cheveux, le côté conservation et réchauffement de la planète plaira à ceux dont la fibre écologiste est plus développée.

Avec l'accès à Internet haute vitesse par la connexion de la console, et avec les microphones Wii Speak, les joueurs pourront se parler et direct pendant qu'ils explorent les recoins des mers du monde s'ils possèdent le même jeu.

Les contrôles du jeu avec la manette Wii Remote sont faciles à maîtriser. Dans l'ensemble le jeu est très agréable, dans un environnement étonnant avec une musique de fond pour le moins apaisante. Ça fait changement des bruits de mitraillettes et des cris de combats.

Bien que le jeu soit en anglais, pas besoin d'être parfaitement bilingue pour s'amuser. Malheureusement, parce qu'il existe une version française de France, et même si les systèmes vidéo sont incompatibles avec nos standards nord-américains, le jeu est vendu partout au Canada, sauf au Québec... politique linguistique oblige. Mais, il y a moyen de le trouver dans certaines boutiques ou de le commander sur le Web en suivant les indications sur le site officiel www.endles socean.com.

Se vend 30 $.

Évaluation :****