La signalétique et les messages de prudence qui figurent sur les jeux vidéos, en particulier les plus violents, sont mal connus et peu visibles, estime la secrétaire d'État à la Famille en France.

La signalétique et les messages de prudence qui figurent sur les jeux vidéos, en particulier les plus violents, sont mal connus et peu visibles, a estimé jeudi la secrétaire d'État à la Famille Nadine Morano sur RMC/BFM, qui a indiqué «travailler» le sujet.

La signalétique PEGI, qui classifie les titres en fonction de l'âge minimum recommandé et mentionne la présence de contenus potentiellement choquants (langage grossier, violence, référence aux drogues...), est «insuffisamment visible, insuffisamment connue», a déclaré Mme Morano, interrogée sur le jeu vidéo Dofus, jeu de rôles sur internet.

«Il y a déjà un texte (sur les emballages) qui dit «attention, si vous restez tel nombre d'heures devant ce jeu, vous risquez des problèmes d'épilepsie» mais il est écrit en tout petit, on ne voit rien», a-t-elle poursuivi.

«On voit beaucoup trop de jeunes avoir accès facilement aux rayons des jeux vidéos les plus violents, les plus dangereux, et qui ne sont pas de leur âge et passer sans aucune difficulté à une caisse», a déploré Mme Morano.

«Nous sommes en train de travailler sur la façon d'informer mieux les parents (...) sur internet, sur la signalétique dans les magasins et sur les packagings de ces jeux», a-t-elle ajouté.

Selon un sondage de l'institut Ipsos et de la Délégation interministérielle à la famille, la quasi-totalité des 6-17 ans s'adonnent aux jeux vidéos, mais seuls 21% des parents ont entendu parler de PEGI.