Les autorités américaines et européennes ont annoncé mercredi avoir fermé, lors d'une opération commune, 328 sites internet mettant en vente des contrefaçons.

Côté américain, les agents des douanes et de la sécurité intérieure (Homeland) se sont fait passer pour de simples acheteurs et ont identifié 177 sites revendant des produits contrefaits de neuf enseignes, dont l'équipementier Nike, le joaillier Tiffany ou encore la Ligue de basket américaine (NBA).

Sous la bannière d'Europol, les autorités françaises, britanniques, belges et roumaines ont, elles, procédé à la fermeture de 151 sites internet utilisant frauduleusement des noms de domaines tels que .eu ou .fr, ajoute le communiqué.

Plus de 150 000 dollars de produits de ces ventes, effectuées via la système de paiement PayPal ont également été saisis par les enquêteurs, d'après le communiqué.

«Ces partenariats (entre États-Unis et Europe) sont vitaux pour s'en prendre aux malfaiteurs qui dupent, partout sur le globe, des consommateurs qui ne se doutent de rien», a indiqué Mark Witzal, le directeur adjoint du centre de protection de la propriété intellectuelle (IPR) de Washington qui a coordonné l'opération.

La contrefaçon «porte atteinte» aux entreprises légales et pose «souvent» des risques en termes de santé et de sécurité pour les consommateurs, a ajouté Rob Wainwright, le directeur d'Europol, également cité dans le communiqué.

Selon les Douanes américaines, cette nouvelle opération porte à 2252 le nombre de sites saisis aux États-Unis depuis 2010.