La justice néo-zélandaise a rejeté l'appel du fondateur du site Megaupload.come qui demandait à être libéré sous caution en attendant l'examen de la demande d'extradition déposée par les États-Unis, ont rapporté vendredi des médias de Nouvelle-Zélande.

L'appel a été rejeté, car les avocats représentant les autorités américaines ont affirmé qu'un homme, réputé pour fabriquer de fausses pièces d'identité, avait tenté d'entrer en contact avec Kim Schmitz, alias «Kim Dotcom», en prison, selon la télévision TVNZ.

Kim Schmitz a nié connaître l'homme en question, a précisé Fairfax Media.

«Si des gens devaient m'approcher pour me proposer un tel service, je leur dirais d'aller en enfer», a-t-il déclaré. «Je n'ai absolument pas la volonté de fuir».

La décision de la Haute Cour d'Auckland signifie que Kim Schmitz restera en prison jusqu'à au moins le 22 février, date à laquelle la demande américaine d'extradition doit être présentée devant la justice néo-zélandaise.

Kim Schmitz, alias «Kim Dotcom», un Allemand de 38 ans, a été interpellé le 20 janvier dans sa somptueuse propriété d'Auckland, avec trois autres responsables de Megaupload.

Installé à Hong Kong, le site Megaupload, qui affirmait rassembler chaque jour 50 millions d'utilisateurs et représenter 4% du web, a été fermé le 19 janvier par la justice américaine qui accuse ses responsables d'avoir causé un préjudice de 500 millions de dollars aux détenteurs des droits.