Un groupe de développeurs web s'inspire du mouvement des indignés pour encourager les gens à laisser tomber le format Flash.

Le format Flash est utilisé abondamment dans la création de sites web. Son avenir semble incertain depuis qu'Adobe a annoncé la semaine dernière qu'il n'adaptera plus son logiciel aux fureteurs des appareils portables.

Adobe n'a pas complètement abandonné Flash, mais le groupe «Occupy Flash» estime qu'il est temps de le faire.

«Flash Player est mort. Son temps est fait. Il bogue. Il requiert constamment des mises à jour de sécurité. Il ne fonctionne pas sur la plupart des appareils mobiles», écrit le groupe dans son «manifeste».

Qualifiant Flash Player de «fossile», le groupe Occupy Flash s'attaque particulièrement aux modules d'extension installés à même les fureteurs et offre des manières de les désinstaller. C'est d'ailleurs le but avoué de l'opération.

À l'image de Steve Jobs qui s'en était pris plus d'une fois au format Flash, les instigateurs du mouvement invitent les internautes à adopter le format HTML 5, qui permet d'intégrer des éléments multimédias à un site web sans recourir à un programme tierce.

La réplique ne s'est pas fait attendre. Le site internet Occupy HTML a rapidement été mis en ligne et ses créateurs entendent se battre contre le «purisme» des partisans du HTML 5.

«Flash est mature. Le format est supporté par tous les principaux fureteurs. C'est stable lorsque c'est utilisé correctement. Si ça ne l'est pas, ça plante beaucoup, comme toute autre technologie», écrivent les auteurs, dont le site imite en tous points celui d'«Occupy Flash».