Des investisseurs en capital-risque de la Silicon Valley pressent Google de faire l'acquisition de Twitter afin de contrer la menace grandissante que représente Facebook pour ses propres produits.
L'automne s'annonce chaud en Californie. Voilà que l'ange investisseur américain Dave Mcclure, qui n'a pas la langue dans sa poche, ajoute sa voix au concert des observateurs du secteur technologique qui aimeraient voir Google mettre la main sur le populaire réseau social. McClure a fait état de son opinion sur le sujet hier, dans le New York Times.
Cette nouvelle survient tout juste sur les talons d'une rumeur voulant que Facebook et Skype soient en pourparlers afin d'unifier leurs services de communication. Certains vont jusqu'à conclure que Facebook pourrait carrément racheter Skype, dont une partie du capital appartient à un fonds canadien, soit dit en passant.
Selon les promoteurs de cette fusion Google-Twitter, le géant de Mountain View a besoin d'agir rapidement dans le créneau plus ou moins émergent des réseaux sociaux. À ce jour, ses tentatives de percer ce secteur - pensons à Buzz et Wave, notamment - n'ont pas connu beaucoup de succès.
Entre-temps, Facebook est en train de créer une plateforme fermée, dont le moteur de recherche ne peut pas tirer profit, contrairement à la plupart des autres sites Web. Il suffit que l'entente entre Facebook et Skype aboutisse, ou même que Facebook lance son propre téléphone cellulaire, afin que Google hérite d'un nouveau concurrent dans la catégorie des poids lourds.
De son côté, Apple semble aussi connaître un succès naissant dans le petit monde des réseaux sociaux, grâce à Ping, son nouvel outil de promotion de sa plateforme musicale iTunes.
Bref, comme plusieurs autres investisseurs américains, McClure en conclut que le meilleur moyen de court-circuiter cet état de la situation serait pour Google de faire un geste rapide et décisif en acquérant Twitter, une entreprise qui, depuis le dévoilement de sa nouvelle interface Web, semble avoir trouvé une piste de rentabilité intéressante.
On pourrait ajouter à cela l'intégration des outils Google à ce nouveau Twitter comme élément de plus en faveur d'un rachat de Twitter. Après tout, de nombreux utilisateurs utilisent Twitter afin de rediriger leurs contacts vers des vidéos sur YouTube, une autre propriété de Google...