Plus de la moitié des entreprises américaines interdisent à leurs employés de se rendre sur des sites de socialisation tels que Facebook, MySpace ou Twitter pendant les heures de bureau, selon une étude publiée cette semaine.

Quelque 54% des responsables informatiques ont décidé une «interdiction totale» des visites sur les sites de socialisation.

Pour 19% des responsables, les employés ont le droit de visiter des sites de socialisation, mais «uniquement dans le cadre de leur travail», et 16% autorisent cette occupation «pour un usage personnel limité». Seulement 10% ne posent aucune restriction.

L'étude a été réalisée auprès de 1400 entreprises d'au moins 100 employés pour le compte du cabinet Robert Half Technology.

«Utiliser des sites de socialisation peut détourner l'attention des employés de priorités plus urgentes, il est donc compréhensible que certaines sociétés en limitent l'accès», a commenté le directeur exécutif de Robert Half Technology, Dave Willmer.

«Mais dans certaines professions, ces sites peuvent constituer des outils efficaces, c'est peut-être pour cela qu'une société sur cinq les autorise pour un usage lié à l'activité» de l'entreprise, a-t-il estimé.