Un Québécois qui a reconnu avoir diffusé sur Internet des photos et vidéos de ses ébats sexuels avec une ex-copine est condamné à verser plus de 40 000 $ en dommages-intérêts à la victime.

Cette décision a été rendue le 19 juin dernier par la juge Sylviane Borenstein, de la Cour supérieure, au palais de justice de Laval. La magistrate a qualifié de «méprisable» le geste volontaire de l'accusé.Ce dernier, tout comme sa victime âgée de 20 ans, ne peuvent être identifiés en raison d'une ordonnance de non-publication.

Dans sa décision, la juge Borenstein a dit comprendre que la jeune femme se soit sentie humiliée et trahie, surtout que son ex-ami de coeur lui avait promis de ne pas montrer les photos et les vidéos de leurs ébats sexuels.

Le matériel a dû être saisi lors d'une perquisition policière à l'appartement de l'accusé afin de s'assurer du retrait de son ordinateur des photos et vidéos.

Il lui est notamment interdit de communiquer avec la jeune femme, et de diffuser ou transmettre quoi que ce soit à son sujet sur le web, par messagerie-texte, par courrier ou autrement. Il lui est également interdit de s'approcher du domicile ou lieu de travail de la victime.