SOS WEB

SOS WEB

Cette semaine, le Web m'aide... à fabriquer un «crabe yéti» en peluche.

Le monde scientifique a été stupéfait de découvrir récemment un crustacé curieusement velu (et aveugle) vivant dans les profondeurs autour de l'île de Pâques. Les chercheurs l'ont aussitôt baptisé Kiwa hirsuta («crabe yéti» en français). Cet étrange animal se devait d'être aussitôt récupéré par la culture populaire, sous forme de peluche pour les petits et les grands. C'est chose faite, grâce à une programmeuse américaine expatriée à Tokyo, qui explique comment fabriquer son propre crabe yéti en peluche avec de la fausse fourrure, du tissu et de la bourre. Elle fournit sur son site tous les patrons dessinés de ses propres mains, assortis d'instructions précises. Une expérience en tricot et en couture est fortement recommandée.

Qualité des explications : 5/5

Facteur cool : 5/5

www.mediatinker.com/blog/archives/009547.html

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LE MOT TECHNO À PLOGUER

FUD

Fear, Uncertainty and Doubt (peur, incertitude et doute) : tels sont les trois composants du FUD(ou PID, en français), une stratégie de marketing tristement répandue dans l'industrie informatique. Dans cette industrie plus que toute autre, on doit imposer sa norme ou mourir, en raison des questions de compatibilité entre utilisateurs. Ceux qui sentent un concurrent leur chauffer les fesses auront donc tendance à prophétiser le plus sombre des destins aux consommateurs qui s'aventurent à choisir les produits dudit concurrent. Le problème, c'est qu'en

distillant la peur, l'incertitude et le doute dans l'esprit des gens, on s'adonne aussi à une flagrante démonstration de mauvaise foi, surtout quand les produits du concurrent sont réellement meilleurs...

Le terme aurait été proposé en 1991 par l'Américain Gene Ahmdal, pour qualifier la manière dont IBM cherchait à discréditer les services de ses concurrents auprès des consommateurs. Aujourd'hui, les anglophones utilisent aussi l'acronyme FUD dans d'autres domaines, par exemple pour désigner les stratégies désespérées de certains politiciens face à un adversaire qui gagne du terrain...

Écrivez-nous vos suggestions de mots techno (français ou anglais) à actuel@lapresse.ca

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LA CITATION

«Le pouvoir des médias est sorti du cercle de la vieille élite de notre industrie (les éditeurs, les présidents et les propriétaires). On voit monter une nouvelle génération de consommateurs, qui trouvent le contenu qu'ils cherchent quand ils veulent et comme ils veulent. On parle de dizaines de millions de jeunes gens, dans le monde entier, qui utilisent la technologie et surtout le Web pour s'informer, se divertir et par-dessus tout, s'éduquer.»

RUPERT MURDOCH, président de NewsCorporation (et incarnation parfaite de la «vieille élite» en question), dans un discours devant des éditeurs de journaux à Londres, le 13 mars.

Source: TheRegister.co.uk

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L'ANNIVERSAIRE

22 mars 1993

Intel lance son premier Pentium.

Le Pentium a confirmé la domination d'Intel sur le marché des processeurs. Son arrivée a coïncidé avec l'essor de l'informatique personnelle des années 90 et les débuts du Web. Depuis 1978, Intel nommait chaque nouvelle génération de produits selon la numérotation «x86»: 286, 386, et 486. Arrivés au 586, les dirigeants d'Intel ont adopté le nom «Pentium» (on y retrouve la racine grecque du chiffre cinq), à des fins de marketing mais aussi pour des raisons de propriété intellectuelle. La grosse innovation du premier Pentium, en version 60 ou 66 MHz, était son achitecture superscalaire : elle autorisait plus d'une instruction par cycle d'horloge. Son circuit était gravé avec une précision de 0,8 µm, pour contenir 3,1 millions de processeurs. En comparaison, les dernières éditions du Pentium4 sont gravées à 65 nanomètres (0,065µm) et accueillent plus de 100 millions de transistors.