La Chine a nié mercredi que des internautes soient arrêtés pour des commentaires sur la toile et a affirmé que ses règles régissant l'Internet étaient conformes aux normes internationales, permettant «librement» un accès à l'information.

La Chine a nié mercredi que des internautes soient arrêtés pour des commentaires sur la toile et a affirmé que ses règles régissant l'Internet étaient conformes aux normes internationales, permettant «librement» un accès à l'information.

«Personne n'a été arrêté en Chine juste pour avoir dit quelque chose sur l'Internet», a déclaré l'un des responsables du Bureau d'information du Conseil d'État (gouvernement), Liu Zhengrong, cité par les médias officiels.

Les milieux dissidents chinois et les défenseurs des droits de l'homme affirment que la liberté d'expression sur l'Internet en Chine est bafouée, conduisant à l'arrestation et l'emprisonnement d'opposants.

Les grands portails étrangers sont également sous le feu des critiques des défenseurs des libertés, accusés de pactiser avec un régime non démocratique dans le but d'engranger des bénéfices commerciaux dans un marché potentiellement énorme.

Yahoo! a été fustigé pour avoir livré à la police chinoise des informations ayant conduit à l'arrestation de journalistes et de dissidents. Google a lancé récemment un moteur de recherche chinois censuré.

Le gouvernement chinois rejette lui les accusations de censure.

Les Chinois peuvent consulter «librement» l'Internet, a affirmé Liu Zhengrong, ajoutant que les autorités ne bloquaient que «très peu» les sites étrangers mais le faisaient lorsqu'ils contenaient des «messages pornographiques ou terroristes».

«Après avoir étudié la législation en occident, j'ai trouvé que nous avions les mêmes principes et les mêmes ojectifs», a indiqué Liu Zhengrong qui a dénoncé «le double standard» américain.

«Il est injuste de critiquer la Chine lorsqu'elle supprime des contenus illégaux alors qu'ils font la même chose (aux États-Unis)», a déclaré M. Liu.

Mardi, le département d'État américain a annoncé la création d'un groupe de travail chargé de surveiller le respect par certains régimes répressifs, notamment la Chine, des libertés sur l'Internet.