Les réseaux sociaux sont nettement plus présents qu'aux dernières élections provinciales, en 2008. Toutefois, le Directeur général des élections (DGE) du Québec n'entend pas accroître la surveillance des plateformes sociales au cours de la soirée du 4 septembre.

La raison? La province n'a pas plusieurs fuseaux horaires comme le Canada.

«Les chiffres sortent en temps réel sur notre site web. Tout le monde a l'information en même temps», confirme l'agente des communications du DGE, Caroline Paquin.

Une règle s'appliquera toutefois pour la circonscription des Îles-de-la-Madeleine, dont les bureaux fermeront avant ceux du reste de la province. Le personnel électoral ne pourra sortir des bureaux de vote avant 21 h (heure locale, 20 h, heure normale de l'Est) afin qu'aucun résultat provenant de cette circonscription ne soit diffusé avant que le reste de la province ait fini de voter.

L'usage des cellulaires sera interdit dans les bureaux de vote.

Et si des résultats erronés sont diffusés? L'agente de communications du DGE est claire: «Si quelqu'un donne des résultats erronés, s'il nous met en copie sur des éléments erronés, on va rectifier. Toutefois, on ne peut pas empêcher les gens d'écrire ce qu'ils veulent sur l'internet.»

Notons que le DGE est présent sur Facebook, Twitter, YouTube et Google et qu'il s'est doté d'une politique éditoriale sur les réseaux sociaux.

Au fédéral

Aux dernières élections fédérales, Élections Canada n'avait pas surveillé les plateformes sociales, mais le champ n'était pas libre pour autant quant à la diffusion de résultats: selon la loi électorale canadienne, il est interdit de publier des résultats électoraux avant que les bureaux de scrutin soient fermés. En cas de délit, une amende de 25 000$ est prévue.