La Première dame française, Valérie Trierweiler, soutient que son compte Twitter avait été «apparemment piraté» mercredi, alors qu'un nouveau tweet est apparu sous son compte sur le réseau social, après celui retentissant de mardi.

Ce tweet publié sur le compte de la compagne du président François Hollande ne comporte qu'un lien renvoyant à l'extrait d'un article du site d'information Rue89.

Cet article affirme qu'elle aurait demandé en vain au quotidien le Monde le retrait de deux photos la montrant assistant à la prise de vue de la photo officielle du chef de l'État dans le parc de l'Elysée.

Questionnée, Valérie Trierweiler a affirmé ne pas avoir posté ce tweet, ajoutant qu'elle avait été «apparemment piratée».

Elle a en outre précisé qu'elle n'avait «jamais demandé le retrait de photos».

Son chef de cabinet Patrice Biancone a assuré également que le compte de la Première dame avait été «piraté» et qu'il allait en avertir «les services» de la présidence.

La veille, Mme Trierweiler avait provoqué une vive polémique en postant un tweet dans lequel elle apportait ses encouragements à Olivier Falorni, candidat socialiste dissident, opposé au deuxième tour des législatives dimanche à Ségolène Royal.

Ségolène Royal a été pendant 25 ans la compagne du président François Hollande et elle est la mère de leurs quatre enfants.

Plusieurs responsables socialistes n'ont pas caché leur colère devant ce qu'ils ont qualifié de «gaffe». Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault a souligné que Mme Trierweiler devait savoir garder «un rôle discret».