Le virus informatique Flame, détecté récemment et qualifié de «cyber-arme» qui visait notamment à dérober des documents liés au programme nucléaire iranien, a reçu l'ordre de disparaître sans laisser de trace.

«À la fin de la semaine dernière, certains centres de commande de Flame ont envoyé un nouvel ordre à plusieurs ordinateurs contaminés», a indiqué dimanche la société de sécurité informatique Symantec sur son blog.

«Cet ordre est destiné à faire complètement disparaître Flame des ordinateurs compromis», a ajouté la société américaine basée en Californie.

Le virus Flame a été détecté dans différentes régions du monde, notamment le Moyen-Orient, l'Europe, l'Amérique du Nord et l'Asie-Pacifique, l'Iran étant le premier pays visé par ces attaques.

Le virus existait depuis quatre ans, mais il n'avait été identifié que fin mai par le fabricant russe d'anti-virus Kaspersky Lab, qui avait noté que la sophistication de ce virus utilisé à des fins de «cyber-espionnage» était telle qu'il supposait le concours d'un État.

Après cette annonce, le ministre israélien des Affaires stratégiques Moshé Yaalon avait justifié le recours à de tels virus afin de contrer la menace nucléaire iranienne.