Près d'une dizaine de corps policiers ont fait le bilan, mardi, de l'opération Terminal, visant à lutter contre le clonage de cartes de guichet et la fraude par le réseau Interac.

Près d'une dizaine de corps policiers ont fait le bilan, mardi, de l'opération Terminal, visant à lutter contre le clonage de cartes de guichet et la fraude par le réseau Interac.

Le bilan a été présenté à Longueuil, dont le corps policiers a grandement contribué à développer des outils de prévention contre ce genre de fraude qui sont maintenant utilisés un peu partout au Canada, notamment en Ontario.

Ainsi, au cours des derniers mois, plus de 3300 commerces ont été visités, 16 faux terminaux de guichet ont été saisis et trois personnes ont été arrêtées, mais d'autres arrestations sont également prévues.

Les policiers ont également démantelé deux laboratoires de contrefaçon.

Les personnes arrêtées seraient membres d'une organisation criminelle d'origine est-européenne.

L'opération a impliqué, outre les policiers de Longueuil, ceux de Laval, Terrebonne, Repentigny et du Roussillon, de même que leurs collègues de la Sûreté du Québec et de la Gendarmerie royale du Canada.

La SQ indique d'ailleurs que l'opération a permis de réduire de 74 pour cent le montant des sommes fraudées par Interac durant les mois suivant l'intervention policière qui s'est déroulée, sur son territoire, entre le 16 avril et le 16 mai dernier.

Les policiers, qui ont mené des visites systématiques dans les commerces susceptibles d'être visés par les fraudeurs, ont également noté une baisse de huit pour cent des vols dans ces commerces et de 40 pour cent des vols qualifiés. En même temps, le nombre de signalements de ce type de crime a augmenté de 96 pour cent.

Les porte-parole policiers ont souligné l'audace et la témérité de certains de ces criminels et rappelé qu'ils s'en prenaient souvent à des commis pour que ceux-ci collaborent dans l'utilisation de faux terminaux destinés à saisir les données de cartes de débit pour ensuite en fabriquer des contrefaçons et piller les comptes de leurs détenteurs.