Intel était le fournisseur historique des CPU (unité centrale de traitement) de Google jusqu'à ce qu'AMD, l'éternel challenger du géant des semi-conducteurs, ne vienne bouleverser l'ordre établi en négociant une entente en mars 2006 pour équiper les serveurs du moteur de recherche.

Intel était le fournisseur historique des CPU (unité centrale de traitement) de Google jusqu'à ce qu'AMD, l'éternel challenger du géant des semi-conducteurs, ne vienne bouleverser l'ordre établi en négociant une entente en mars 2006 pour équiper les serveurs du moteur de recherche.

À l'époque, Google avait adopté l'infrastructure AMD Opteron après avoir fait le constat que la plate-forme Netburst d'Intel n'était plus compétitive, ni en prix ni en performance.

Depuis, Intel livre des processeurs Xeon quatre-coeurs, ce qui change la donne en matière de performances et de réduction du coût énergétique. Mais pour retrouver sa place, Intel a dû donner un coup de pouce supplémentaire : il offrira les jeux de puces («chipsets»).

L'enjeu est important, en volume tout d'abord, puisque le parc des serveurs de Google serait entre 300 000 et 400 000 machines, en prestige également, puisque la technologie du moteur de recherche, basée sur des fermes de PC, est régulièrement citée en référence.

Quant à AMD, les retards pris dans le lancement de son quatre-coeurs Barcelona n'ont pas certainement arrangé les choses.