Un des premiers pays a avoir soutenu le projet One Laptop per Child, la Thaïlande, abandonne l'idée de fournir à ses enfants des ordinateurs à bas coût.

Un des premiers pays a avoir soutenu le projet One Laptop per Child, la Thaïlande, abandonne l'idée de fournir à ses enfants des ordinateurs à bas coût.

Cette décision survient deux mois après le coup d'État militaire qui a vu le gouvernement élu démocratiquement être remplacé.

Le nouveau ministre thaïlandais de l'Éducation affirme maintenant que son budget ne lui permet pas d'offrir aux écoliers de son pays les ordinateurs portables à bas coût, comme la Thaïlande s'y était engagée.

Le pays avait l'intention d'acquérir un million de ces ordinateurs.

Du même souffle, le gouvernement thaïlandais abandonne l'idée de passer à un système informatique code source libre, dont les coûts seraient maintenant trop élevés.

«Ces projets ne sont pas urgents et ne figurent pas dans mon plan de réforme de l'éducation. Une chose que je veux réaliser d'ici un an est d'améliorer la qualité de l'éducation pour les professeurs et les étudiants», a déclaré au Bangkok Post le ministre de l'Éducation Wijit Srisa-arn.

Par ailleurs, le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva a reçu vendredi dernier le premier ordinateur à 100$ des mains de l'instigateur du projet, Nicholas Negroponte.

Une cinquantaine d'ordinateurs sont présentement testés dans les écoles brésiliennes. En janvier, un millier de portables devraient commencer à être distribués aux écoliers.

«Le but du projet est d'éliminer la pauvreté par l'enseignement», dit Nicholas Negroponte.

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