L'éditeur pourrait se voir contraint de modifier Office ou de cesser de commercialiser sa suite bureautique.

L'éditeur pourrait se voir contraint de modifier Office ou de cesser de commercialiser sa suite bureautique.

La Cour suprême de Corée du Sud vient de rendre son jugement et a rejeté la demande de Microsoft de non application des brevets du professeur Lee Keung-Hae, de l'Université Hankuk Aviation.

Ce dernier a obtenu durant les années 80 des brevets sur la traduction automatique du coréen vers l'anglais. Les droits de ces brevets ont été rachetés en 2000 par la société technologique P&IB.

«Microsoft a adapté notre technologie à sa suite Office sans s'entendre avec le professeur Lee et a affirmé devant la Cour que les brevets ne sont pas applicables», soutient le président de P&IB, Kim Kil-Hae.

Microsoft a en effet tenté de faire invalider les brevets et reste fixé sur cette démarche. Mais la Cour suprême ne l'a pas entendu de cette oreille et a déclaré que les brevets du professeur Lee couvrent la technologie de Microsoft de traduction automatique du coréen vers l'anglais.

Microsoft pourrait donc se voir contraint de retirer cette technologie d'Office, et s'il maintient sa position l'interdiction de vente de sa suite pourrait éventuellement être prononcée.

L'idée de verser 75 millions de dollars à P&IB est une perspective qui ne sourit pas à Microsoft. Surtout qu'après avoir signé une entente à l'amiable de 30 M$ US avec le portail Internet Daum, sur l'intégration de Messenger dans Windows, Microsoft craint de voir se multiplier ce type de procédure.

Microsoft a indiqué qu'il conserve l'espoir de voir les brevets du professeur Lee invalidés.