La nouvelle version de l'Encyclopaedia Universalis 2006 apporte un changement d'apparence appréciable par rapport aux anciennes versions, notamment par une utilisation plus abondante du multimédia et des animations de type Flash.

La nouvelle version de l'Encyclopaedia Universalis 2006 apporte un changement d'apparence appréciable par rapport aux anciennes versions, notamment par une utilisation plus abondante du multimédia et des animations de type Flash.

D'ailleurs, concernant l'animation, j'ai eu un bogue lors du lancement de l'encyclopédie sur un Mac (aucun problème sur le PC). Je ne voyais pas le menu en mode Flash et le logiciel demandait d'installer la version appropriée de Flash Player pour OS X. Cependant, le navigateur intégré me dirigeait constamment vers une application de type .exe, incompatible, et non .dmg, le standard du système X. Bon, je fais l'installation manuelle de la version 8. Rien à faire, ça ne fonctionne pas plus. Il m'a fallu l'aide des services techniques d'Universalis en France pour résoudre la difficulté et installer une version compatible de Flash Player.

Selon ce que je comprends, il y a un bogue dans le navigateur qui dirige au mauvais lien. Une erreur stupide. Pour les utilisateurs de Mac, voici le bon lien (https://download.macromedia.com/pub/flashplayer/installers/7/r19/flashplayer7_macosx.hqx). Les versions 7 et 8 peuvent survivre en même temps dans l'ordinateur.

Une fois ceci réglé, j'ai pu découvrir autant sur Mac que sur PC à quel point cette encyclopédie «cultivée» a de la classe, du contenu, dans un environnement grandement amélioré. Dans la bibliothèque, par exemple, on y découvre 740 analyses d'ouvrages que ce soit Baudelaire, Barthes, Machiavel, D.H. Lawrence, Pascal, Platon ou Rousseau.

Dans la section des arts, outre les 1800 oeuvres répertoriées, il y a quelque 400 analyses et 50 visites guidées. Dans la cinémathèque, on trouve autant des analyses de films récents ou anciens que des entrevues et des documents sur des acteurs, des réalisateurs ou des producteurs. Même chose dans les sections musique, science ou géographie où les animations sont nombreuses et intéressantes.

Il y a pratiquement toujours des liens vers Internet pour des compléments (il faut avoir un accès actif pendant la consultation) et un accès avec nom d'usager et mot de passe au site «dvd-Web» d'Universalis. En plus, il y a le dictionnaire, accessible du bureau par la barre d'outils, avec ses 120 000 définitions, 32 000 articles signés par 4000 auteurs. Sans oublier, les grands dossiers fondamentaux de l'encyclopédie sur une multitude de sujets.

Toutefois, l'Atlas est assez décevant. Les points de vue sont trop éloignés, les informations partielles. Et même si un clic donne un menu contextuel menant à des explications vers l'encyclopédie, cet Atlas n'est pas la trouvaille du siècle.

Cependant, à cause de son contenu varié, de sa grande convivialité, du niveau culturel élevé, Universalis est un très bon outil, plus spécialisé que les encyclopédies générales grand public.

ÉVALUATION : ****

Un DVD ou cinq CD-Rom hybrides Mac/PC. Configuration minimale : Mac G4800 MHz, système 10.2, 256 à 512 Mo de mémoire vive. PC Pentium III 1GHz, Windows XP. Au moins 250 Mo libres sur le disque ou 6 go pour l'installation complète. Affichage en milliers de couleurs, lecteur CD 12 X ou DVD 4 X. Éditeur : Universalis. Prix suggéré : 199 $.