La commission d'inspection de la Fifa a loué jeudi l'offre du Japon pour l'organisation du Mondial-2022, saluant son équilibre entre moderne et ancien, sa prise en compte de l'environnement et de la haute technologie, avec notamment la retransmission des matches en 3D.

L'équipe d'inspecteurs de la Fifa a fait son commentaire à l'issue d'une visite de quatre jours au pays du soleil levant, première étape de sa tournée de deux mois chez les pays candidats à l'organisation des Coupes du monde de football 2018 et 2022.

«Nous devons reconnaître que l'offre (du Japon) est très équilibrée, mêlant la tradition du football, à des stades futuristes et aux nouvelles technologies, tout en prenant en compte la dimension écologique» a déclaré lors d'une conférence de presse Harold Mayne-Nicholls, chef de la délégation.

Mayne-Nicholls, également président de la Fédération chilienne de football, a aussi souligné le «professionalisme» avec lequel le football s'est développé au Japon.

Selon son projet baptisé «Fête universelle des fans», le Japon, qui avait coorganisé le Mondial-2002 avec la Corée du Sud, a promis d'investir six milliards de dollars (4,63 milliards d'euros) pour permettre à quelque 360 millions de spectateurs des 208 pays membres de la Fifa de suivre, sur des écrans géants dans près de 400 stades, des retransmissions en 3D des rencontres du Mondial-2022.

Le Japon, l'Australie, la Corée du Sud, le Qatar et les Etats-Unis sont candidats pour 2022, l'Angleterre, les Etats-Unis, la Russie, l'Australie, la Belgique et les Pays-Bas (candidature commune), et l'Espagne avec le Portugal (candidature commune), le sont pour 2018.

La Fifa annoncera le 2 décembre à Zurich les noms des pays qui accueilleront les deux tournois.