Le Japon a arraché le nul face au Sénégal (2-2), dimanche, ce qui permet à ces comeneurs du groupe H de rester en bonne position pour une qualification en huitièmes.

Le nul d'Ekaterinbourg laisse pourtant plus d'amertume que de satisfactions de part et d'autre.

Les « Lions de la Teranga » peuvent regretter de ne pas avoir conservé l'avantage du score après avoir mené deux fois.

La première en profitant d'une erreur d'Eiji Kawashima en début de match. Pas toujours exempt de tous reproches lors de la saison qui a coûté sa place en Ligue 1 à Metz, le portier japonais a repoussé un centre sans danger de Youssouf Sabaly des deux poings directement sur la jambe de Sadio Mané, avant de voir le ballon finir dans son but (1-0, 11).

Les hommes d'Aliou Cissé ont ensuite repris l'avantage à 20 minutes de la fin par le jeune arrière droit Moussa Wagué, 19 ans, arrivé à point nommé au deuxième poteau pour reprendre un nouveau centre de Sabaly (2-1, 71).

Position de force

Pour le reste, malgré un nombre de tirs et de tirs cadrés supérieur à leur adversaire, les Sénégalais ont été peu souvent dangereux, à l'image de la reprise trop molle d'Ismaïla Sarr (24) ou de la frappe facilement bloquée par Kawashima de Mbaye Niang.

Une défaite aurait même été cruelle pour des Japonais qui ont eu le ballon et les occasions les plus dangereuses.

Ils sont logiquement revenus au score d'abord par Takeshi Inui, d'une belle frappe enroulée après une action où la défense sénégalaise a semblé un peu passive (1-1, 34).

Leur attaquant Yuya Osako a notamment raté le ballon sur un centre parfait à ras de terre alors qu'il se trouvait à six mètres des buts (60) avant de voir Salif Sané contrer sa reprise aux six mètres après un corner (75).

C'est finalement le toujours vaillant Keisuke Honda (32 ans), qui a sauvé le Japon à 12 minutes de la fin (2-2, 78), alors qu'Inui avait touché le haut de la transversale sur une nouvelle frappe enroulée (65).

Malgré cela, les deux équipes seront en position de force jeudi prochain pour poursuivre l'aventure russe lors de la dernière journée.